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Le chanoine Billard - Les vieilles habitudes n’ont jamais étouffé le courage.
Le chanoine Billard
Les vieilles habitudes n’ont jamais étouffé le courage
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En 1906, l’abbé Billard quitte la cure de Purnon, petit village près de Loudun pour être doyen de La Villedieu. Il a 31 ans. Parcours classique pour cet homme d’Airvault dans les Deux-Sèvres qui est passé par le petit séminaire de Montmorillon et le séminaire de Poitiers avant d’être nommé vicaire à Saint-André de Niort, l’école pratique avant la charge de pasteur. 30 ans plus tard, au moment de la guerre, le voici devenu ami de tous avec la croix des chanoines pour l’honorer. Il a alors passé plus d’années dans sa paroisse qu’à l’extérieur.
Après la défaite de 1940 et l’appel du 18 juin il entre en résistance et ouvre son presbytère à ceux qui sont traqués par la Gestapo (Juifs, évadés, résistants) et les aide à passer la ligne de démarcation proche de La Villedieu. L’abbé Decourt, curé de Gizay, est le guide pour éviter d’être intercepté lors du passage. A plus de 70 ans, le voilà arrêté par les Allemands le 30 septembre 1942. L’abbé Decourt, lui aussi arrêté, sera relâché faute de preuves. Le chanoine Billard reste 6 mois en prison successivement à la Pierre Levée, à Fresnes puis en Allemagne aux camps d’Hinzert (où il accompagnera le Chanoine Duret dans ses dernières heures), de Wolfenbüttel et Gross Rosen. Partout, il réconforte ses compagnons d’infortune. On perd sa trace en 1945 entre Gross Rosen et Hambourg.
Un jeune résistant qui a partagé sa cellule pendant l’hiver 1942-1943 à la prison de la Pierre Levée témoigne : « Le chanoine Billard fut notre soutien moral. Il savait nous réconforter et nous donner un peu de gaieté. Lui même était toujours souriant. Il se privait d’une partie de ses rations pourtant bien maigres pour ses cos-détenus afin qu’ils ne souffrent pas de la faim » Ce jeune se souvient de la dernière phrase du prêtre avant de quitter sa cellule : « Mourir oui ; trahir jamais ».
Les moines de Ligugé remplacent le prêtre absent comme ils le font à Smarves. Le 8 mai 1988,la municipalité de La Villedieu lui a rendu hommage en apposant une plaque au chevet de l’église.