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  •  Ce 10 avril les paroissiens de Souché, St Vincent et Saint-Hilaire étaient invités à vivre ensemble le dimanche autrement avec pour thème l’Espérance en s’appuyant sur l’Evangile du jour : la résurrection de Lazare.

    Une quinzaine de jeunes enfants de moins de 7 ans ont écouté, avec les oreilles grandes ouvertes, l'histoire du poète danois JOERGENSEN "Le petit grain de blé" parfois heureux, inquiet, peureux et qui découvre que faire confiance lui permet de comprendre que Dieu l'a aidé à grandir. Ils ont réexpliqué le texte à leur façon et ils ont semé des lentilles, en espérant les voir grandir d'ici Pâques.

    Pendant ce temps, une trentaine d'enfants de 8 à 12 ans pleins d'entrain ont commencé la journée par chanter, puis ils ont lu à plusieurs voix l'Evangile de « la Résurrection de Lazare ». Ils se sont alors mis en petites équipes de 5-6 pour partager sur le texte à l'aide de questions et d'un texte à trous. Ils étaient très attentifs et intéressés. Chacun a ensuite reçu un signet avec une phrase clé de cet évangile : " Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu".

    Ils ont écouté le témoignage de Soeur Marie Simon-Pierre, qui a été guérie par l'intercession du pape jean-Paul II et qui avait été habitée par ce refrain : 'Si tu crois tu verras la gloire de Dieu" ! Elle en témoigne avec grande joie.

    Pour finir, une surprise : une petite saynette faite par 2 jeunes : un sketch à la Sherlock Homes, dans un accent très anglais, pour faire le parallèle entre les 4 jours passés par Lazare dans le tombeau et le chiffre 4 ou 40 dans la Bible qui représente toujours un changement d'état ou une transformation ; elle ont même ajouté la naissance, au bout de 40 semaines de grossesse.

    Les enfants sont repartis tout joyeux vers l’Eglise Saint-Hilaire pour la messe.

    Pour les adultes, la première partie de la réunion s’est déroulée à Sainte-Marie et a débuté par la récitation des Laudes suivie d’une pause café très conviviale. Puis, après la lecture de l’Evangile selon st Jean relatant la résurrection de Lazare, les jeunes et les adultes présents se sont répartis en plusieurs petits groupes pour méditer sur l’Espérance à partir notamment de l’injonction du Christ : « Lazare, viens dehors ». Chacun a pu s’exprimer librement et faire part de son expérience personnelle, dire comment il est parvenu à passer de la nuit à la lumière, avant de rechercher en quoi l’Eglise peut affermir notre espérance. Et là le bénéfique de nos communautés en ce domaine a été souligné.

    Les différents groupes se sont ensuite réunis pour écouter deux témoignages très émouvants : celui d’une maman ayant généreusement accepté les retrouvailles de son fils adoptif avec la famille biologique de celui-ci, retrouvailles qu’elle avait d’abord vécues très douloureusement comme une dépossession et celui d’une grand-mère qui, au cours d’un pèlerinage à Lourdes avec son petit fils autiste, a réussi, après maintes démarches, à obtenir pour lui la grâce du Sacrement des malades. Deux témoignages illustrant parfaitement le thème de notre réflexion : la vie qui jaillit après l’épreuve.
    C’est sur cette note d’espérance que les participants ont alors quitté sainte Marie pour se rendre, soit à pied, soit en voiture à l’église Saint-Hilaire assister à la messe où les différentes réflexions échangées lors des carrefours, allaient être utilisées pour la prière universelle.

    Dans un groupe une jeune femme confrontée à la demande du Christ « Lazare, viens dehors » avait fait cet aveu « Dieu frappe à ma porte mais je ne réponds pas ». Mais est-ce que nous n’en sommes pas tous un peu là ? Certaines exigences font peur.

     Souhaitons qu’après ce « dimanche autrement » nous répondions avec plus de générosité et dans la joie aux appels du Seigneur dans notre vie de tous les jours.
     
    Isabelle, Jacqueline, Véronique.