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Un homme avait deux fils (26ème dimanche ordinaire Année A)
La parabole de l’évangéliste Matthieu (21, 28-31) a la particularité de ne comporter que quatre versets ; elle met en scène un père de famille qui invite ses enfants à aller travailler à sa vigne :
Le premier répond « non », refuse catégoriquement l’invite du père. Sans doute, dans un premier temps a-t-il cru ne pas avoir la force de mener à bien le prrojet du père ; mais, après réflexion, il s’en va œuvrer dans le vignoble familial.
Le second fils répond « oui » à son père, mais finalement ne va pas travailler à la vigne. La réaction de ce jeune homme est claire, il fait preuve d’hypocrisie.
Cette situation permet au Seigneur de poser cette question à ses auditeurs venus à sa rencontre dans le Temple : lequel des deux fils a fait la volonté du père, ; la réponse leur a paru évidente : le premier.
Christ Yéshoua considère que pharisiens et grands prêtres se sont comportés comme le jeune homme qui refuse d’accomplir la tâche du père. Certes les pharisiens (les hassidim) étaient des pratiquants rigoureux de la Torah ; mais, dans leurs relations avec le prophète de Galilée ils ont toujours rejeté l’enseignement du Christ qui consistait à montrer la volonté du Père.
Pour le Christ ceux qui vont à la vigne du Père, ce sont ceux qui sont capables de repentir envers leur Dieu, comme « le publicain qui se frappait la poitrine » dans l’évangile de Saint Luc, ceux qui pratiquaient la miséricorde comme « le samaritain sur le chemin de Jéricho ».
En opposition aux pharisiens, le Seigneur cite l’exemple des publicains et des prostituées, certes méprisés par le peuple en raison de leur conduite sans doute défaillante, mais qui se sont montrés capables de repentir devant leur Dieu et ainsi précèdent les autorités du Temple qui les regardent de haut :
« Jean est venu à vous dans la voie de la justice et vous n’avez pas cru en lui, mais les publicains et les prostituées y ont cru. » (Matthieu 21, 32)
Pour conclure on peut considérer que la « parabole des deux fils » met bien en évidence la priorité du « faire » sur le « dire », ce qui cadre parfaitement avec l’ensemble de la prédication du Christ telle qu’elle est rapportée par l’évangéliste Matthieu.
Nous citons pour exemple : Matthieu 7, 21
" Ceux qui disent « Seigneur, Seigneur » n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux ; celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. »
« Mes petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité. » (1ère épître de Jean 3, 18)
Père Joseph GUILBAUD
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