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  • Seule la vérité protège les victimes

    Jacques montre que la charité et la tendresse de Dieu doivent être mise en oeuvre dans notre Église. De multiples histoires de pédophilie au Chili ou en Pennsylvanie ont entaché la confiance de chrétiens envers des prêtres qui ont abusé, blessé, menti et préservé des privilèges. Cela est indigne et méritera toujours d’être dénoncé. La foi d’un chrétien, d’un prêtre est de faire du bien et de s’abstenir de faire du mal. Lundi, nous entendions la parole de Jésus : "Est-il permis de faire du bien ou du mal un jour de Sabah ?" Jésus est navré par la pauvreté de la réponse.

    Si les témoignages créent de la gêne, sachons accueillir ceux qui souffrent. En France, deux enfants meurent sous les coups chaque jour. Il y a l ’écoute et la liberté de parole de ces victimes et tout refus d’une protection des coupables. Mgr Wintzer a mis en place une cellule d’accueil et d’écoute des victimes d’agressions sexuelles, en particulier de faits de pédophilie. C’est une nécessité de se faire connaître si l’on est victime. Il est également possible d’accéder à ce contact par le site internet de chacun des diocèses de la Province de Poitiers. Vous pouvez encore écrire à l’adresse mail paroledevictimes@cef.fr, votre message sera transmis à la cellule de chaque diocèse.

    Relisons St jacques "si quelqu’un prétend avoir la foi, sans la mettre en œuvre, à quoi cela sert-il ? Sa foi peut-elle le sauver ?"

    Une foi vivante passe par le refus exprimé de cette pédophilie.

    Père Jérôme

    Lettre du Pape François au Peuple de Dieu en marche au Chili

    Les drames des victimes de pédophilie

    « Si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui » (1 Cor 12,26). Ces paroles de saint Paul résonnent avec force en mon cœur alors que je constate, une fois encore, la souffrance vécue par de nombreux mineurs à cause d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et de conscience, commis par un nombre important de clercs et de personnes consacrées. Un crime qui génère de profondes blessures faites de douleur et d’impuissance, en premier lieu chez les victimes, mais aussi chez leurs proches et dans toute la communauté, qu’elle soit composée de croyants ou d’incroyants.

    Considérant le passé, ce que l’on peut faire pour demander pardon et réparation du dommage causé ne sera jamais suffisant. Considérant l’avenir, rien ne doit être négligé pour promouvoir une culture capable non seulement de faire en sorte que de telles situations ne se reproduisent pas mais encore que celles-ci ne puissent trouver de terrains propices pour être dissimulées et perpétuées.
    lettre de 4 pages disponible sur internet