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  • RAMER À CONTRE-COURANT

    Ces années de longue guerre récoltent les fruits amers des violentes tempêtes successives qui ont bouleversé la tranquillité de la société Syrienne. En voici trois victimes principales : La Famille, les Jeunes et l’Église.

    1- UNE FAMILLE BOUSCULÉE
    2- DES JEUNES TOURMENTÉS
    3- UNE ÉGLISE QUI S’INTERROGE


    1- UNE FAMILLE BOUSCULÉE

    Cette cellule de base qui a sauvé le pays en crise a perdu son unité. Dispersée. Privée de ressources. Sans logement fixe. Endeuillée. Rongée par la maladie. Des personnes âgées jadis maîtres, sont de plus en plus isolées et sans assistance…. À force de ramer à contre-courant depuis douze ans de violence, la famille bousculée et fragilisée par les différentes pénuries, peut-elle tenir la route ?

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    2- DES JEUNES TOURMENTÉS

    Jadis forces vives de notre société, ces jeunes sont divisés entre le chômage et la fuite massive du service militaire prolongé dans la mobilisation générale… Ils quittent massivement le pays laissant un grand vide. Leur absence se fait sentir sur l’activité économique du pays créant une pénurie aiguë de la main d’œuvre et l’affaiblissement déjà fragile de l’économie locale effondrée.
    Comment assurer la survie d’un pays privé de ses forces actives ? Comment faire face à la situation de ni paix ni guerre si paralysante ?

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    3- UNE ÉGLISE QUI S’INTERROGE

    Baptême et mariage de plus en plus rares. la baisse vertigineuse des sacrements se fait sentir déjà depuis cinq ans.. L’absence des jeunes se répercute sur la vie paroissiale.
    La baisse sensible de la pratique dominicale, du catéchisme, de première communion et des activités pastorales poussent aussi à l’exode des prêtres réduits au service minimal et au découragement...
    Ne peut-on pas voir en ces changements le début d’un crépuscule ?
    Ces mutations structurales invitent à s’interroger sur la pastorale traditionnelle. Un colloque sur la doctrine sociale de l’Église réuni par Nonciature Apostolique et la Congrégation des Églises Orientales eut lieu à Damas la mi-Mars 2022 pour vaincre la peur et souffler l’Espérance.
    Une si vieille Église Apostolique installée dans la Tradition
    est appelée à franchir le pas vers une nouvelle forme de témoignage Chrétien.

    Pour sauver le moral de ces derniers témoins de l’Évangile, notre petite Église se fie à l’ESPRIT qui seul peut guider une nouvelle Pentecôte ….
    VIENS ESPRIT DE LUMIÈRE…

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    + Samir NASSAR
    Archevêque Maronite de Damas