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  • « Quand fut arrivé le huitième jour, l’enfant reçut le nom de Yéshoua, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. » (Luc 2, 21)
    C’est ainsi que l’évangéliste Loukas évoque la première observance de la loi juive par Yosseph et Myriam concernant leur enfant premier-né.

    Pour accomplir pleinement la loi juive, 40 jours après la naissance de l’enfant, Yosseph et Myriam se rendirent au Temple de Jérusalem où eurent lieu la cérémonie de purification de Myriam et la présentation de Yéshoua au Seigneur, ainsi qu’il est écrit : "Tout garçon premier né sera consacré au Seigneur". (Luc 2, 22)

    L’histoire du christianisme nous apprend que la cérémonie de la « Présentation du Christ-enfant au Temple de Jérusalem » est célébrée dans la chrétienté depuis le 5ème siècle.
    Dans la liturgie catholique les chrétiens célèbrent cette fête le 2 février. Dans cette fête, l’Église orthodoxe célèbre d’abord le Christ plutôt que la Vierge Marie, contrairement à l’Église catholique.

    L’évangéliste Loukas nous rapporte que, lors de la venue au Temple de la ville sainte, les parents de Yéshoua se trouvèrent en présence du vieillard Syméon et d’Anne, la fille de Phanuël de la tribu d’Aser ; ces deux personnes âgées qui fréquentaient assidûment le Temple reconnurent en Yéshoua le messie attendu par le peuple d’Israël :

    « Il est la lumière qui illumine les nations ; il est la gloire d’Israël son Peuple. » (Luc 2, 32)

    En raison du verset qui évoque la lumière, cette fête s’appelle la Chandeleur. Ce mot s’explique par le fait qu’autrefois, lors de cette cérémonie, les chrétiens allumaient des chandelles. Dans le rite actuel, le prêtre bénit des cierges qui rappellent que Christ Yéshoua est la lumière qui illumine les nations.

    La fête de la « Présentation de Yéshoua au Temple » fait apparaître ce que sera cet enfant : Yéshoua donnera sa vie pour le salut de l’humanité. Le nom « Yéshoua » signifie « il sauve ou il sauvera ».

    Les paroles prononcées par Syméon lors de la présentation de l’enfant de Yosseph et Myriam se retrouvent dans « La liturgie des heures » en prière du soir : « nunc dimitis ». Ces mots latins signifient : « Maintenant tu peux laisser partir ton serviteur en paix selon ta parole. » (Luc 2, 29-32) Durant mon ministère, ce sont des paroles que j’ai souvent évoquées auprès de personnes en fin de vie.

    Le père et la mère de Yéshoua s’étonnèrent de ce que l’on disait de lui. Syméon les bénit ; puis il dit à Myriam sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction ; et toi, ton âme sera traversée par un glaive. Ainsi seront dévoilées les pensées du cœur d’un grand nombre. » (Luc 2, 34-35)

    Lors de la présentation de Yéshoua au Temple de Jérusalem, Yosseph et Myriam achetèrent aux vendeurs installés sur le parvis du Temple deux petites colombes et les offrirent en sacrifice à Yahveh leur Dieu, selon ce qui est écrit dans le Lévitique 12, 8.

    « Lorsque Yosseph et Myriam eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur village de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse et la grâce de Dieu était sur lui. » (Luc 2, 39-40)

    Père Joseph GUILBAUD

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