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Pâques. Thomas, l’incrédule
Thomas l’incrédule
Au lendemain de la Pâque juive, le 9 avril de l’année 30, tout le petit monde de Jérusalem semble en paix – tranquille – satisfait.
Hérode et Pilate ont réussi à faire disparaître, sans émeute, celui que l’on appelait Yéshoua. C’est la paix en politique.
Le sanhédrin et les pharisiens sont arrivés à leurs fins. Après avoir éliminé le contestataire Yéshoua de Nazareth, ils vont en paix continuer leur pharisaïsme légaliste. C’est la paix religieuse.
Les apôtres et les disciples, après avoir vécu une semaine affolante, respirent un peu : ils n’ont pas été arrêtés, comme leur prophète ! On les a laissés en paix.
En somme tout Jérusalem est en paix.
En apparence !
Voilà que tout rebondit – l’affaire n’est pas finie. Tout ne fait que commencer : Christ est ressuscité – Revoilà le prophète Yéshoua de Nazareth en Galilée.
Pour les premiers chrétiens, les apparitions du Seigneur constituent une surprise totale. La nouvelle se répand comme une folle espérance, comme une joie à partager.
Cependant nous dit l’Ecriture : « Certains eurent des doutes ». D’autres n’y croyaient pas, c’est ainsi qu’intervient le témoignage de Thomas l’incrédule.
« Les disciples n’avaient pas encore compris l’Ecriture selon laquelle Jésus devait se relever d’entre les morts. » Jn 20,9
Lors d’une première apparition dans la Chambre Haute, sur le Mont Sion, où étaient réunis les disciples, ce fut la stupéfaction à la vue du Seigneur ressuscité.
Mais voilà, Thomas n’est pas là. L’apôtre s’était-il hasardé dans Jérusalem pour quelques démarches malgré la morosité ambiante, malgré le risque d’être repéré comme un disciple du Galiléen ?
De retour au Cénacle, la nouvelle jaillit du groupe : « Nous avons vu le Seigneur ».
Mais Thomas ne marche pas. Il est tout à fait l’image du bon matérialiste.
Certes il a suivi Yéshoua de Nazareth parce qu’il a vu les miracles, les « Signes ». Mais il se souvient du Vendredi : peut-être caché derrière un olivier de la vallée du Cédron, il a pu voir le Christ agonisant. La mort est entrée dans son âme. Yéshoua crucifié est la dernière image qui habite son esprit.
Les « on dit » des femmes ou des disciples exaltés n’ont aucune prise sur Thomas. « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, je ne croirai point ».
« Jésus vint alors que les portes étaient verrouillées et il était là au milieu d’eux, il dit : la paix soit avec vous ».
Il est étrange d’observer que ce soit précisément l’apôtre incrédule qui, lors de la deuxième apparition au Cénacle, confirme le plus clairement la vérité sur Yéshoua, sur la divinité du Christ : « Mon Seigneur et mon Dieu ». (Jn 20, 26-28)
Au lendemain de la Pâque juive, le 9 avril de l’année 30, le tout Jérusalem semblait en paix.
Mais c’est Yéshoua de Nazareth qui, par ses apparitions, nous donne la vraie paix – cette Paix que nous disons et chantons à chaque célébration eucharistique.