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  • La Toussaint n’a pas son origine dans les textes bibliques, comme c’est le cas pour la plupart des grandes célébrations liturgiques comme Noël, Pâques, la Pentecôte .... Elle a été instituée par l’Église pour répondre à différentes situations. Après les persécutions, on a d’abord fait une célébration de tous les martyrs qui s’est étendue plus tard à tous les saints. Puis au Moyen-Âge, pour combattre la fête païenne des morts, on a placé à la date du 1er novembre la fête de tous les saints.
    Pour vraiment tout savoir sur cette fête vous pouvez consulter le site cybercuré qui donne de nombreuses informations bien documentées
    http://cybercure.fr/les-fetes-de-l-eglise/toussaint/

    Quelques détails, en vrac, qui pourront vous surprendre ou juste vous intéresser :

    - À la question : "Selon vous, est-ce important d’aller fleurir les tombes de ses proches à la Toussaint ?" 67,1% des Français, soit l’équivalent de deux sondés sur trois, ont répondu "Oui", à l’ère du prétendu individualisme. Les gens vont au cimetière ce jour-là parce que c’est un jour férié… le jour des morts, le 2 novembre lui, n’est pas férié.

    - Dans certains pays comme le Mexique, c’est le 2 novembre qui compte le plus. Au cours du Día de Muertos, des familles entières se réunissent dans les cimetières pour faire des offrandes (nourriture, statuettes à tête de mort, fleurs...) sur les autels dressés en l’honneur des défunts. Le caractère joyeux de cette fête contraste avec nos célébrations très solennelles.

    - La Toussaint et les chrysanthèmes :
    Pourquoi met-on des chrysanthèmes sur les tombes à la Toussaint ? Cette fleur, originaire d’Extrême-Orient (Corée, Chine, Japon), aurait été créée par l’hybridation de plusieurs espèces sauvages. Elle fleurit naturellement en automne et résiste bien au gel : elle est donc parfaitement adaptée au climat automnal du début du mois de Novembre. Selon une étude de 2010 réalisée par Sofres pour France AgriMer : "pour la Toussaint, 21,3 millions de pots de chrysanthèmes ont été achetés pour un montant total de 163,2 millions d’euros". Au début du XXe siècle, elle se substitue progressivement aux bougies que l’on posait sur les tombes début novembre. La tradition remonte en fait à la Première Guerre Mondiale, lorsqu’en 1919 Raymond Poincaré, alors président de la République, demanda aux Français d’aller fleurir les tombes des soldats morts pour la patrie, avec un chrysanthème. En Europe, la fleur a pris une signification funèbre puisqu’elle sert à rendre hommage aux défunts. Elle est néanmoins perçue différemment dans d’autres contrées : au Japon, c’est le symbole de l’Empereur (on parle parfois du "trône du chrysanthème").
    http://www.linternaute.com/actualite/societe/1204098-toussaint-2017-des-infos-etonnantes-sur-le-jour-des-saints/

    - Sur le diocèse plus de 80 villages portent des noms de saints !

    - Les églises de la paroisse saint Jean Baptiste en Niortais sont sous le patronage de :

    • Saint Pierre pour Aiffres et Chauray
    • Notre Dame pour François, La Crèche (Notre Dame des Neiges) et Vouillé
    • Saint Martin pour Fressines
    • Saint Symphorien pour Romans
    • Sainte-Néomaye pour… Sainte-Néomaye
    • Le village d’Aigonnay, rattaché à la communauté pastorale de La Crèche… n’a pas d’église.

    - Les premières églises auraient porté le nom de leur « propriétaire » (souvent le propriétaire du terrain sur lequel elles étaient bâties), ou de l’évêque qui en avait décidé la construction.

    L’usage de donner un saint titulaire aux églises s’est développé avec la découverte de reliques et à leur translation (d’un lieu à un autre).
    La pratique des découvertes de reliques est liée aux ruines accumulées pendant le bas empire et le haut moyen âge. La première serait due à St Ambroise, qui exhume les corps des martyrs Gervais et Protais en 383.
    En 450, l’évêque de Clermont donne à la cathédrale qu’il fonde le nom des saints Vital et Agricole, dont les reliques viennent de Bologne.

    L’ouverture des catacombes, à partir du VIIème siècle, et les invasions arabes puis normandes (pour « protéger » les corps des saints), ont propagé cet usage.

    Les noms des saints titulaires peuvent avoir d’autres origines, par exemple le nom d’un saint inhumé dans l’église (ou église construite sur la tombe d’un saint : St Denis ou Ste Geneviève).

    En France, le nom du saint titulaire, ou du saint patron d’une paroisse a aussi été donné à certaines sources sacrées proches d’une église, l’Église ne pouvant éliminer le vieux culte des fontaines.

    - La Légende dorée (Legenda aurea en latin) est un ouvrage rédigé en latin entre 1261 et 1266 par Jacques de Voragine, dominicain et archevêque de Gênes, qui raconte la vie d’environ 150 saints ou groupes de saints, saintes et martyrs chrétiens, et, suivant les dates de l’année liturgique, certains événements de la vie du Christ et de la Vierge Marie.