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  • Ton visage nous l’aimions ! On t’y voyait tout entier,
    Il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière
    Il était la porte qui nous invitait chez toi !

    Ton visage d’amour : le voir nous suffisait.
    Nous étions sûrs de ta tendresse
    de l’offrande que tu faisais de toi,
    simplement, sans rien dire,
    pour nous donner du bonheur chaque jour.

    Ton visage de colère face à la bêtise
    qui parfois semble l’emporter
    dans les cœurs et dans le monde,

    Ton visage de sourire éclairé d’une joie
    qui nous entraînait dans son soleil,

    Ton visage de tempête
    lorsqu’en toi, comme en tout être,
    s’affrontait le désir de te dépasser
    et l’envie de te laisser aller.

    Ton visage de silence avec ses secrets à chercher
    comme un trésor réservé à ceux qu’on aime.

    Devant ton visage de maladie, nous étions démunis
    comme devant tous les visages de souffrance
    obstinément accrochés à l’espoir,
    mais sans relâche te donnions notre fidèle amour
    pour te soutenir et te préparer au difficile passe.

    Nous aimions ton visage devant nous,
    ton visage
    pour toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu !

    Maintenant il disparaît,
    il échappe à nos yeux et à nos mains
    pour s’inscrire, invisible mais présent, dans notre cœur.
    Entre nous il n’y aura plus de face-à-face
    jusqu’au jour où, nous retrouvant tous sur l’autre rive,
    nos visage seront transfigurés devant la face de Dieu.

    À Dieu, ton visage !
    C’est vers Dieu que désormais il sera tourné.
    En sa présence il trouve sa définitive beauté !

    Texte proposé par le Père Baratange et lu par Jean à la sépulture de Marie Thérèse le 4 janvier 2020