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  • Je vous salue Marie ! Je vous salue Église !

    Je vous salue Marie ! Je vous salue Église !


    Je vous salue Marie pleine de grâce

    Je vous salue Église, toutes mes sœurs et frères baptisés, celles et ceux que je connais, celles et ceux que je ne connais pas. Je reconnais que chacun est comblé d’amour de la part de Dieu. Je reconnais qu’en Église nous sommes frères et sœurs, conviés à manifester cet amour qui nous est abondamment donné.

    Le Seigneur est avec vous

    Le Seigneur est avec son Église, il est présent par sa parole et par les sacrements, il est avec chaque chrétien. C’est le souhait souvent répété lors des messes par le prêtre pour que le mystère de l’alliance célébré soit réalité dans la vie de la communauté ecclésiale. Il correspond aussi à l’attente de l’Emmanuel qui veut dire « Dieu-avec-nous »

    Vous êtes bénie entre toutes les femmes

    La bénédiction est donnée à l’Église, elle est le signe qui accompagne chacun de ses rassemblements, par elle le Seigneur signifie le bien qu’il souhaite à tous les hommes.

    Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni

    Ce que porte l’Église aimée de Dieu, riche de sa présence, et bénie est bon. En elle se trouve un fruit qui est bien, qui est la présence même de son Seigneur. L’Église est comme une femme enceinte, plus que porteuse de messages, de convictions, elle est porteuse de quelqu’un.

    Sainte Marie, Mère de Dieu

    Je crois en l’Église sainte. Dieu seul est saint et il donne à l’Église qu’il aime de pouvoir vivre de sa sainteté, à chaque membre de l’Église de pouvoir se sanctifier. L’Église est mère, elle enfante dans la foi, elle contribue à ce que la vie de Dieu naisse en l’homme.

    Priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort

    Notre prière est maladroite et souvent insuffisante, mais elle est enrichie par la prière des autres, par celle des communautés priantes, notre prière est prise en charge par d’autres croyants qui avec Marie la présentent à Dieu. Et cela se vit dès maintenant aujourd’hui puisque nous prions les uns pour les autres. Demandons et souhaitons cet accompagnement à l’heure du grand passage, pour que la mort elle-même soit vécue par nous-mêmes comme passage vers Dieu.

    P. Bernard Châtaignier

    J’ai écrit ces lignes en 1984 en partant de l’idée que la Vierge Marie était figure de l’Église. Je les ai placées dans « Vivre l’Avent, Noël, et l’Épiphanie » Ed de l’atelier 1999 pp 42-43. Elles ont été reprises par Michel Scouarnec dans « Deux mille ans d’Église par les textes ». Ed de l’atelier 1999 pp195-196.