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ENFANTS EN MARCHE

Vendredi 7 Février 2014, le secteur “Les Portes du Marais” a réuni, à l’Espace Noisy de Bessines, les enfants du caté, leurs parents, les catéchistes pour une soirée animée par Hubert de BLIC, Responsable Régional de la Fondation Raoul Follereau.

Après le moment convivial d’un repas partagé, dans une ambiance chaleureuse, Hubert de Blic présente succintement Raoul Follereau. C’est un homme qui, avec sa femme Madeleine, a passé toute sa vie à se battre pour les lépreux et contre la pauvreté. Il a écrit “Le livre d’amour” avec des messages formidables.

“Sans l’amour, rien n’est possible. Avec l’amour, rien n’est impossible !”.

“Tout amour semé, tôt ou tard, fleurira“.

Ensuite, nous regardons un film qui retrace la vie des enfants de Manille.
Ils vivent avec leurs parents dans un bidonville. Ils fouillent dans la décharge d’ordures toute la journée pour survivre.
La fondation “un pont pour les enfants” a ouvert de petites écoles dans le bidonville et, également, un local sur la décharge pour nourrir, une fois par jour, les 200 petits chiffonniers, leur permettre d’avoir des cours de remise à niveau chaque jour et aussi un lieu de détente. Dans ce Centre, chaque enfant peut dire “je sais que je suis aimé”.

D’autres enfants quittent le bidonville pour vivre dans la rue. Ils ne vont pas à l’école, se droguent, vivent en bande. L’abbé Matthieu DAUCHEZ, français, veille avec un groupe de Philippins sur ces jeunes et propose à ceux qui le souhaitent d’intégrer le Centre créé également par la fondation “un pont pour les enfants”.

L’association Raoul Follereau soutient toutes ces actions à Manille.

Parce qu’un enfant en mal d’instruction et d’éducation est en danger d’exclusion, la Fondation Raoul Follereau, qui lutte contre les exclusions, repère et soutient des projets éducatifs en faveur d’enfants de la guerre et de la misère comme les enfants de Manille que nous venons de voir.

Est-ce que vous seriez d’accord pour qu’ensemble nous changions quelque chose, nous aidions à lutter contre la malnutrition, à construire des dispensaires, des écoles car l’éducation est le seul moyen de progresser dans la vie et d’éloigner la misère.

La Fondation Raoul Follereau propose d’aider des enfants dans des lieux différents : Manille, République Démocratique du Congo, Marseille, car aider un enfant à se mettre en marche, c’est d’abord l’aimer.

Certains enfants expliquent qu’ils voudraient créer un spectacle avec des chants, des sketchs. Il sera réalisé l’an prochain. Pour cette année, plusieurs pistes sont évoquées : course ou cross parrainé, repas partagé, ventes de gateaux ou d’objets fabriqués par les enfants….

Les enfants devront également choisir quels enfants ils souhaitent aider financièrement.

Hubert de Blic termine en disant aux enfants : “Comme Dieu passe toute son énergie pour mettre un trait d’union entre le ciel et la terre, vous, les enfants, vous serez :

. un trait d’union avec ceux qui ne sont pas venus pour leur expliquer que si nous faisons un pas vers des enfants qui sont dans la rue, eux aussi pourront faire un pas pour aller à l’école.
. un pont pour les enfants dans la misère,
. une locomotive pour vos copains, vos copines”.

Les enfants repartent avec une BD, un marque-page avec une prière. Les copains qui ne sont pas là ne sont pas oubliés, les catéchistes en prennent pour eux.