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2013-08-11, " Je me tiens à la porte et je frappe"
Dimanche 11 août 2013, 19ème du temps ordinaire, année C.
Luc 12, 32 à 48.
Eglise de Saint-Génard (près de Melle) : façade et chapiteau intérieur. 12ème siècle.
L’évangile de ce dimanche comporte bien des richesses symboliques à exploiter :
Veiller, ouvrir, servir ; la porte, la noce, le repas ; la nuit, la lumière ; le serviteur et le maître. Retenons seulement la porte et le serviteur.
La porte. Peut-être faudrait-il mieux dire le portail, car la demeure est celle du maître et Seigneur. On sait comme les églises romanes, même petites, ont mis tous leurs soins à glorifier leur porte d’entrée. A Saint-Génard la porte très décorée élargit son espace par deux arcatures aveugles. L’ensemble est d’une construction archi simple : à la croisée des diagonales se trouve le centre de l’archivolte dont le cercle complet toucherait juste le sol. L’accueil est prêt :
pour les baptêmes, sas d’entrée entre le monde profane et la famille des chrétiens,
pour les mariés dans la joie des noces,
pour le corps des défunts, signe des portes de la vie qui s’ouvriront devant nous,
pour toute la vie des communautés locales.
Dans le texte de Luc, la porte s’ouvre sur une responsabilité personnelle, celle de notre cœur : « Je me tiens à la porte et je frappe, si quelqu’un ouvre, j’entrerai chez lui pour souper » (Apocalypse 3, 20) – ce qui se passe ici.
« Laissez entrer le roi de gloire » (Psaume 24, 7)
Maître et serviteur. Le chapiteau de la baie d’axe est un portrait d’époque (comme dans les églises voisines de Beaussais et Javarzay). La barbe s’enroule pour former l’astragale. Qui peut-on y voir ?
Le serviteur qui fait office de portier et veille à la garde de la maison ?
Le maître, sans signe religieux, mais qui va justement se faire serviteur ?
Maître et serviteur se rejoignent et s’échangent en quelque sorte leur visage, le portier devient icône du Christ, et le Seigneur dresse la table toute proche, celle de l’Eucharistie, avant celle du ciel.
Ne voyez là qu’une interprétation de ce visage. Peut-être préférerez-vous y voir l’architecte ou le prieur du prieuré ? Rappelons-nous en tout cas le souhait de nos évêques successifs : que nos églises soient ouvertes !
Jacques Lefebvre
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