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Confirmation et baptême
Il y a quelque chose d’étonnant dans la question qui est posée : « Quand on est confirmé, peut-on baptiser quelqu’un ? » Il y a là l’idée que la confirmation nous rend plus complètement chrétiens et que, de ce fait, elle donne compétence pour conférer le baptême. C’est pour cela que la confirmation vient avant le baptême, dans la formulation de la question
Dans la pratique ordinaire de l’Église, aujourd’hui, le baptême est administré de deux façons :
dans le cas d’un bébé, la plupart du temps, par un prêtre ou un diacre de la paroisse dont dépendent des parents, et les parrain et marraine ;
dans le cas d’un adulte, de façon plus solennelle, par l’évêque du diocèse ou par le curé de la paroisse, pendant la veillée pascale, ou pendant la messe de la solennité de Pâques, quand c’est possible.
Il est vrai, qu’après avoir reçu ce qu’on appelle les sacrements de l’initiation (non pas un vague information sur les sacrements, mais des paroles « agissantes », qui nous confèrent la grâce d’« entrer » dans l’Église), on est entièrement chrétien. Ce qui ne nous dispense pas d’efforts pour nous y maintenir. Nul ne peut s’affirmer plus chrétien qu’un autre.
Le Code de droit canonique, qui régit l’Église, nous dit : « Le ministre du baptême est l’évêque, le prêtre et le diacre… ». Je traduis : c’est, en général, le prêtre, qui baptise. Le diacre peut baptiser lui aussi. Certes, c’est l’évêque qui est le premier concerné par le baptême, mais il est rare qu’il le confère, tout simplement parce qu’il ne peut être partout à la fois.
Il semblerait donc que le confirmé ne puisse, de fait, donner le baptême, puisqu’il y a des prêtres et des diacres dans nos villes et dans nos campagnes. Mais cela risque de changer ! Voir dans les pays pauvres en clergé.
Autrefois du fait d’une mortalité infantile importante, lorsqu’on craignait pour la vie du nouveau-né, on procédait à un « ondoiement », qui consistait en une cérémonie simplifiée du baptême, souvent pratiqué par la sage femme. On se contentait de verser de l’eau sur la tête de l’enfant et de prononcer les paroles sacramentelles « Je te baptise, au nom du Père et du fils et du Saint-Esprit ».
Cependant de manière paradoxale, le code de droit canonique ajoute aussi : « Toute personne ». En effet, dans des situations particulières (impossibilité matérielle, pas de prêtre ou de diacre, imminence d’un danger ou de la mort), n’importe quelle personne peut baptiser : un simple laïc, un « schismatique », « un « hérétique », un « juif », et même un « païen », c’est à dire quelqu’un qui n’a même pas la foi !
Comment comprendre cette extension considérable des acteurs de ce sacrement ?
« Je ». Ce n’est pas ma qualité qui me donne le pouvoir. Je n’en ai pas l’autorité « canonique », je ne suis pas non plus un saint. Ce ne sont que les circonstances qui m’y autorisent ou qui m’en font un devoir. Mais, c’est moi qui, par la parole prononcée, pose l’acte. Cependant, la qualité de l’acte m’échappe.
« Te ». Cela suppose la présence concrète de la personne vivante. Le Moyen Age a été torturé par la mort des enfants, qui s’en allaient sans avoir été baptisés. Nos Ancêtres pensaient que ces petits allaient en enfer, alors même qu’ils étaient parfaitement innocents, bien qu’entachés du péché originel ! D’où l’urgence du baptême par « ondoiement ». On ne peut baptiser un mort. Les sacrement sont faits pour les vivants.
En prononçant les mots du rituel : « Je te baptise ... », on pose l’acte de baptiser, on baptise effectivement. Parler, ici, c’est faire.
« Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». C’est la Trinité qui nous donne la force d’être et de demeurer chrétien. C’est la Trinité qui nous incorpore à son Église. On ne baptise pas en son nom propre. Je n’ai pas le pouvoir de baptiser de ma propre autorité.
Ainsi, un confirmé, comme tout baptisé d’ailleurs, peut parfaitement, dans des circonstances exceptionnelles, baptiser un enfant ou un adulte. Cependant, ce pouvoir ne lui vient pas de sa confirmation… mais tout simplement de son baptême !
Alain.