- Paroisses
- Paroisse St-Pierre et St-Paul de Niort
- Paroisse St-Jean-Baptiste en Niortais
- Evénements et actualités de la paroisse
- Horaires des messes
- Agenda
- Entrer en relation avec notre paroisse
- Patrimoine et histoire dans notre diocèse
- Etapes de la vie chrétienne - baptêmes, mariages, sépultures
- KT & Aumônerie
- Quelques textes...
- Gardons le lien
- Pèlerinages
- Retraites spirituelles
- Journal paroissial "Au Coeur de ce Monde"
- Synode
- Services - mouvements et groupes de prière
- Formations
- Archives
- Paroisse St-Junien en Mellois
- Paroisse St-Louis-Marie-Grignion-de-Montfort en Niortais
- Paroisse Ste-Sabine en Niortais
- Ma commune est dans quelle paroisse ?
- Jeunes
- Prier
- Sacrements
- Servir
- ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la torture)
- Accueil d’urgence de l’étranger
- Aumônerie de l’hôpital
- Aumônerie de la Prison
- CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement - Terre (...)
- Conférence de St Vincent de Paul
- Coopération Missionnaire
- Fondation Raoul Follereau
- Homosexualité et vie chrétienne
- La Maison d’Énéas
- Ordre de Malte
- Secours Catholique
- Servants et Servantes d’Autel
- Se rencontrer
- Se former
ACAT - APPEL DU MOIS D’AVRIL 2020
ANGOLA
Je demande justice pour les victimes de Monté Sumé
En avril 2015, la Police d’intervention rapide débarque au campement de l’église évangélique du pasteur José Julino Kalupeteka, accusé de pratiques sectaires. Son interpellation tourne au massacre de fidèles. Cinq ans plus tard, les forces de l’ordre impliquées dans ces graves violations des droits humains n’ont toujours pas été jugées.
Vous pouvez agir :
Écrivez à Monsieur le Président Joao Lourenço
Président de la République d’Angola
En raison du confinement, nous ne savons pas si nous pourrons distribuer les cartes à signer à la sortie des messes ou des cultes, mais vous
pouvez télécharger la Lettre d’interpellation
SITUATION :
Le 23 / 03 / 2020
Une chasse à l’homme sans témoins gênants
Le 16 avril 2015, munis d’un mandat d’arrêt, des éléments de la police d’intervention rapide (PIR) débarquent au campement de José Julino Kalupeteka, leader de l’église « Luz do Mundo », située dans la zone de Sao Pedro Sumé (dit Monté Sumé). Ils essayent de
le convaincre de se rendre mais ce dernier refuse d’être menotté devant ses fidèles. Plusieurs de ces derniers interviennent et l’un des policiers fait feu, déclenchant les premières violences qui font plusieurs morts parmi les forces de l’ordre. Les éléments de la PIR commencent à tirer au hasard sur tous les adeptes. Durant deux semaines, Une vaste opération de représailles est menée contre les membres de l’église, accusés d’acte de guerre contre les autorités : Une véritable chasse à l’homme supervisée par un représentant des services de l’Etat.
Un massacre passé sous silence
Après 38 années de règne jalonnées de graves violations des droits humains, José Eduardo dos Santos a quitté le pouvoir. Son successeur João Lourenço, président depuis septembre 2017, a montré des signes de changement : les violences semblent avoir diminué en nombre et certains des responsables hiérarchiques des forces soupçonnées d’exactions ont été écartés de leurs postes. Il reste à s’attaquer à l’impunité : établir la vérité sur les crimes commis sous l’ancien régime et rendre justice aux victimes. Lors du massacre de Monté Sumé, les autorités avaient dénombré 22 morts dont 9 policiers mais l’opposition avait évoqué jusqu’à mille victimes. Le président João Lourenço, devrait à l’occasion de la commémoration des cinq ans de ce massacre, demander l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ces faits.
Jusqu’à ce jour, seuls des membres de l’église ont été condamnés à des peines de prison. José Julino Kalupeteka a été condamné à 28 ans d’emprisonnement à l’issue d’une parodie de procès, en avril 2016. Selon le code pénal, la peine maximale de prison en Angola est
de 24 ans.
Les victimes de cette tragédie commémorent chaque année, en cachette et dans le silence, ces faits survenus il y a maintenant cinq ans. L’ACAT demande à ce que vérité et justice, droits internationalement reconnus pour les victimes, soit rendues. Les auteurs de graves violations des droits humains doivent être jugés et condamnés pour les actes illégaux commis.
Pour aller plus loin sur le sujet, lire le Rapport de l’OFPRA
Vous pouvez aussi visiter le site national de l’ACAT-France