Compte rendu de la journée du 17 avril 2010 à SALVERT.

 

 

Membres présents : 24

 

- personnes de la commission : Père J. MONDON , Catherine Kauffman-LACROIX,

Olivier POURRAT, Billy MASSE, Thérèse et Gérard LOISON.

  Personnes excusées : Nicole et Philippe BOUDU, Colette CHASSIN

 

 - personnes des secteurs de :

 - la Vienne :Dissay, Loudun, Ligugé, Buxerolles, Latillé, Montmorillon, Poitiers, St Benoit

- des Deux-Sèvres : Echiré,Cerisay, Neuil les Aubiers,St Georges de Rex

 

 

La Pastorale des personnes divorcées, divorcées-remariées a organisé une rencontre à Salvert le samedi 17 avril 2010 en présence de Mgr Rouet sur le thème :

 

 Vie spirituelle après un divorce…..Sur un chemin de pacification

 

La rencontre a commencé par l’écoute de deux témoignages :

 

Catherine, divorcée, a rapporté comment il est difficile de trouver la paix au milieu d’une guerre au début de sa séparation. « Et la paix de Dieu peut –elle me rejoindre ? »

 Pourtant le Seigneur a été présent au travers des personnes qui l’ont soutenue, dans les relations avec sa belle famille et surtout dans la rencontre du mouvement CANA ESPERANCE où elle a découvert « la prière d’alliance ( Merci, Pardon, S’il te plaît) » , prière qui favorise l’unité de la personne et conduit à la paix intérieure.

Le pardon….. difficile à recevoir…..et à donner……… seule une grâce peut débloquer ce pardon.

En visionnant le DVD « la guérison intérieure » de Litha Basset , l’image de la barque dont on largue les amarres a été un déclic pour comprendre qu’il faut laisser aller l’autre et se libérer de toutes ses rancoeurs.

Catherine a remis à chacun les 12 étapes pour un pardon authentique que Jean Monbourquette (prêtre et psychologue québécois) propose.

 

Nicole , divorcée-remariée a souligné les phases de sa reconstruction : les amis, un cousin prêtre, l’engagement comme hospitalière à Lourdes, un pèlerinage en Terre Sainte, des lectures et surtout sa foi qui ne l’a jamais quittée « tout se partageait avec le Seigneur ».

Une étape importante, la découverte et l’adhérence à la prière de Charles de Foucault : « je m’abandonne à toi ». Et puis…. le pardon a été possible.

Maintenant la foi se vit dans une intimité avec Dieu et dans la prière, partagée en couple, persuadée que Dieu nous accompagne malgré notre souffrance par rapport à l’institution Eglise.

 

Un temps de partage en petits groupes a permis aux 22 participants de réagir sur ce thème :

D’abord une question « Qu’est-ce que la vie spirituelle ? »

Si c’était…… ma vie humaine au regard de la foi ;….. ma relation à Dieu et aux autres (où Dieu s’est incarné).

Dans le divorce la relation à Dieu est modifiée :il faut oser son cri à Dieu ( comme Job dans la Bible) ;

 il faut oser dire sa souffrance .Pouvoir dire sa vengeance,sa rancœur, sa culpabilité, c’est reconnaître la réalité de son cœur, a dit le Père Rouet

Faire la vérité avec Dieu : certains s’en rapprochent ; d’autres s’en éloignent .

Notre Evêque a précisé que faire la vérité est un travail car « Dieu est Vérité » et le pardon , c’est la Vérité.

Cependant, il n’est pas toujours facile de vivre sa foi et de se faire accepter par l’Eglise en étant divorcé(e) et remarié(e).

Il a été redit que les communautés locales doivent se sentir concernées par l’écoute et l’accueil des personnes divorcées, divorcées-remariées.

 Mais la bonne volonté ne suffit pas car l’écoute véritable, cela s’apprend.

Le service diocésain de la Vie spirituelle peut aider à cheminer dans la foi car des personnes sont formées à l’accompagnement spirituel . Une proposition à faire connaître.