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  • La déclaration de l’ACAT après le rapport SAUVÉ

    IMPORTANT

    DECLARATION de l’ACAT-France suite au « Rapport Sauvé »

    La publication, le 5 octobre dernier, du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (CIASE) a provoqué stupeur et indignation non seulement chez les catholiques mais dans toute la société française.

    Ce rapport, par l’analyse du fonctionnement d’un système ayant permis des situations de maltraitance et des atteintes graves à l’intégrité des personnes qui se révèlent massives, met en lumière des faits avérés qui sont autant de violations flagrantes des droits humains, condamnées par les conventions internationales lorsqu’elles sont commises ou tolérées par les États.

    Les systèmes déviants ne sont pas l’apanage des États : ils menacent toute organisation collective et nous incitent à la plus grande vigilance face à des dérives trop souvent couvertes par une impunité scandaleuse.

    Convaincue que tout être humain tient sa dignité de Dieu, l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT-France), s’appuyant tant sur l’Évangile que sur l’article 5 de la DUDH, dénonce fermement ces atteintes comme elle le fait quand il s’agit des États.

    Parce qu’elle place la prière au cœur de son action, elle invite à prier et intercéder pour toutes les victimes, avec lesquelles il importe avant tout de manifester une solidarité active.

    La prière ne peut être envisagée comme un moyen d’éviter l’application de la loi mais elle doit prendre en compte les auteurs de ces faits pour qu’ils se repentent et se convertissent.

    L’ACAT-France appelle enfin l’Église catholique à des prises de décisions fortes, suivies de mesures concrètes, pour rendre justice aux victimes et témoigner en vérité du message évangélique.

    Bernadette Forhan, présidente
    Colette Chanas-Gobert, vice-présidente protestante
    Yves Rolland, vice-président catholique
    Brigitte Vilanova, vice-présidente orthodoxe

    Lire le texte sur le site de l’ACAT