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    Situé au lieu-dit « Croizé », entre Sainte-Pezenne et Surimeau,
    le prieuré fut érigé vers l’an 1300.
    Le nom de saint Thomas apparaît en 1608. Dépendant d’un ordre anglais fondé par Richard Cœur de Lion, le prieuré fut rattaché à l’ordre des Oratoriens en 1628.

    Chapelle romane à chevet plat

    Aujourd’hui, seule subsiste une chapelle de style roman à chevet plat.
    A l’intérieur, une dalle tombe gravée date du XIIIème et XIVème.
    La porte est surmontée d’un bas-relief du XVème représentant une crucifixion.
    La chapelle, visible de la rue, est située dans une propriété privée.

    Au dessus de la porte d’entrée, on peut voir un bas-relief représentant une crucifixion et datant du XVème.

    Mentionnons aussi pour mémoire, le prieuré de Saint Etienne.
    Apparut sur la ville dès le XIIème, il eut une existence quelque peu agitée. A la fin du XIIème, les moines de Maillezais, chassés de leur abbaye et poursuivis par les troupes de Geoffroy de Lusignan se réfugièrent au prieuré avant de gagner le château.
    Dans la nuit, Geoffroy força les portes du prieuré, faisant prisonniers certains moines et tuant ceux qui cherchaient à s’enfuir.
    Un seul survécu à l’ensemble du massacre : il eut l’idée de s’enfuir en sautant par la fenêtre dans la Sèvre.
    Ruiné par les guerres de religions, repris ensuite par les capucins au XVIIème, une partie du lieu est occupée aujourd’hui par la maison de retraite de Sevret.
    Il existe encore quelques restes de chapiteau dans les jardins ainsi que dans l’église Saint-Etienne du port.

    · Françoise