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  • 5ème DIMANCHE DU CARÊME année A - dimanche 29 Mars 2020

    MONITION D’ACCUEIL

    Il vient ouvrir nos tombeaux et nous en faire sortir. Il vient nous tirer de notre sommeil. Il vient nous redonner vie. Notre chemin aujourd’hui continue son parcours, vers l’espérance de jours plus paisibles, nous sommes tous désormais, des témoins d’espérance …. Le verbe conducteur de notre route de carême aujourd’hui c’est « remercier ».

    Osons remercier celui qui nous guide sur cette route tortueuse où des embûches énormes viennent perturber notre quotidien : car il nous fait comprendre que nous devons soulever ces écueils, regarder nos vies plus en profondeur, et aussi nous élever dans notre rapport à ce Dieu qui bâtit nos horizons de foi…..remercier ainsi tous ceux qui dans cette adversité donnent toutes leurs forces, toutes leurs compétences et leur abnégation pour soulager les souffrances de leurs congénères devant ce petit virus si combatif.. Merci mon Dieu d’avoir créer des hommes à la fois si petits, si fragiles ; mais aussi parfois : si grands, si inventifs, solidaires, et affectifs…..

    Regardons devant nous : notre chemin s’oriente vers la « Pâques » nouvelle, la résurrection de vœux de tendresse, de générosité et de grande espérance, vers une source d’eaux vives

    Quelques sources de réflexions :
    • Lorsque Jésus avait mangé chez Marthe et Marie, Marthe semblait trop agitée et Marie attentive. Pourtant, quel est leur comportement à l’occasion du deuil de leur frère ? Marthe se montre une femme de foi, qui reconnaît le pouvoir de Jésus sur la mort et sur Dieu ; tandis que Marie est effondrée, abattue, ne peut s’arracher à sa souffrance et vraiment accueillir Jésus… C’est face à la mort qu’on reconnaît la foi de quelqu’un ! Comment est-ce que je réagis devant la mort ?
    • Pourquoi Jésus a-t-il attendu quatre jours ? La croyance était que, à partir du 4ème jour, l’âme, qui voletait encore autour du cadavre, ne pouvait plus y rentrer. Lorsqu’il intervient alors que le cadavre sent déjà, il exprime ainsi pleinement son pouvoir sur la mort, pour que la foule qui est autour de lui croie que c’est le Père qui l’a envoyé.
    • Cette mort, Jésus l’appelle "sommeil"…"Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je m’en vais le tirer de ce sommeil". Jésus dédramatise la mort : c’est un moment où les sens se mettent au repos. C’est d’une autre mort qu’il est venu nous arracher, celle qui détruit l’homme. Tout homme qui met sa foi en Jésus ne sera pas atteint par cette mort, même s’il doit comme tout le monde passer par la mort physique.
    • Entendons, quelques jours avant Pâques, l’appel de Jésus : "Sors de ton tombeau !" Peut-être même sentons-nous mauvais, au point que notre fréquentation soit devenue pénible, qu’on nous tienne à l’écart … Jésus veut nous faire réintégrer le monde des vivants.
    • Entendons aussi son "déliez-le, et laissez-le aller". N’empêchons-nous pas en effet certaines personnes de vivre, beaucoup plus souvent que nous ne l’imaginons … Que l’Esprit nous éclaire à ce sujet.
    • "Frères, sous l’emprise de la chair on ne peut pas plaire à Dieu". Sous l’emprise de nos pulsions, de nos envies, de nos répulsions ce n’est plus l’esprit de Dieu qui nous conduit : nous sommes comme un camion fou dont le chauffeur n’est plus maître.

    RÉPONSE À LA PAROLE

    Jésus dit à Marthe : "Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; crois-tu cela ?"

    Proclamons notre foi, qui est celle de toute l’Église : "Je crois en Dieu…"

    Équipe d’animation de la communauté de St Hilaire La Palud